En 2019, la municipalité Oésienne a été saisie par plusieurs opérateurs de téléphonie mobile qui souhaitaient améliorer leur couverture réseau dans la zone d'habitat, là ou ils démontrent que la couverture 4 G est insuffisante et ne satisfait pas pleinement leur clientèle de particuliers et de travailleurs indépendants. Pour les opérateurs, il convient de répondre aux évolutions technologiques et aux besoins numériques des usagers, des habitants, des services...
Delphine Raguin Adjointe au maire en charge des NTIC, avec l'appui en termes d'ingénierie, d'expertise, des services de la Métropole a, après plusieurs mois d'échanges et d'instruction de ce dossier, présenté au conseil municipal le projet d'implantation d'une antenne relais.
Ce sujet est sensible puisqu'il convient de trouver le bon équilibre entre :
- les besoins et les demandes des clients,
- les exigences à imposer aux opérateurs en terme d'intégration sur le territoire
La municipalité exigeant une réponse en tout point à la charte métropolitaine.
Sujet sensible quand on sait également que cette technologie est au cœur d'un houleux débat concernant l'exposition aux champs électromagnétiques et sa possible nocivité pour notre santé.
Contradictoire aussi, quand objectivement, au sein de sa propre habitation, l'exposition aux champs électromagnétiques est plus conséquente que celle que l'on pourrait s'imaginer : téléphones sans fil, fours à micro-ondes, réseau wi-fi, dizaines de mètres de fils électriques courant dans nos cloisons, multitude d’appareils sous tension.
Il est difficile aujourd'hui, d'échapper aux ondes mais nous devons, Municipalités, exiger la sobriété des champs électromagnétiques sur les espaces publics.
Nous avons refusé, en cours d'instruction du dossier, l'implantation, de deux antennes relais monotube au plein milieu du site de la Perrée, demandant également aux deux opérateurs de s'entendre sur l'installation d'un seul équipement.
Nous avons également refusé l'installation d'une structure monotube au bénéfice d'un pylône treillis dont la structure peut permettre d'accueillir le second opérateur dont la zone technique devra être végétalisée.
Le conseil municipal a accepté à la majorité l'implantation de cette installation qui entre pour plusieurs mois encore dans une nouvelle phase du processus de démarches obligatoires.