Tout aura été dit et écrit sur les difficultés auxquelles sont confrontés les élus locaux quant à l'accueil des gens du voyage, face aux installations illicites sur des parcelles communales ou des terrains privés, y compris sur leur refus de se rendre sur les aires d'accueil dédiés de la Métropole dont nous sommes informés chaque fin de semaine, des places disponibles.
Ils s'installent par effraction , souvent par dégradation des systèmes de protection des sites avant de les occuper, et effectuent des branchements illicites (eau et électricité) le plus souvent sur des réseaux publics. Ces installations illégales posent également de réels problèmes sanitaires quant à la gestion des détritus.
Et pourtant les lois existent mais sont mal appliquées. Sur le terrain à chaque nouvelle installation les positions se durcissent. Dans la loi l'amende forfaitaire délictuelle de 500 € existe déjà mais n'est pas mise en oeuvre.
L'idée n'est pas de stigmatiser davantage une population qui l'est déjà, mais le deux poids deux mesures lasse aujourd'hui à juste titre le citoyen contribuable
Installés sur le site de la Cousinerie, dont la décision d'expulsion aurait du être appliquée demain matin, ce groupe a préféré migré comme à l'habitude, un dimanche, et faire un saut de puce sur un terrain privé après de vaines tentatives d'installation sur le site Oésia ou le parking du bowling. Ce week-end, les élus étaient en veille permanente avec les élus de Mettray, un territoire voisin confronté régulièrement aux mêmes difficultés. En attendant l'ordonnance d'une nouvelle expulsion....