L'Etat vient d'annoncer une pénalité de 31000 euros infligée à la ville en 2020 pour non atteinte des 20% de logements locatifs sociaux obligatoires depuis le passage du seuil de 3500 habitants .Le département d'Indre et Loire enregistre 15000 demandes de logements non satisfaites .
Rappelons qu'en 1990 la commune ne comptait aucun locatif et que le retard pris ne peut se rattraper sans tenir compte des capacités d'accueil ( ex: écoles), sans maitriser le foncier nécessaire .
Entre 2014 et 2020 le taux de logements locatifs est passé de 7 à 12%. Et l'effort va se poursuivre dans une commune:
- de faible superficie
- où la densité dépasse 500 habitants au km2
-où les terrains disponibles et les réserves foncières pour les prochaines années restent limitées.
La loi est aussi venu imposer la densification pour éviter la consommation d'espace péri urbain et agricole . La superficie d'un département français disparait tous les dix ans du fait de l'urbanisation .
.Toute référence à des superficies minimum de terrains a été effacée des règlements d'urbanisme ( PLU) , les critères de densité assouplis ( suppression des Coefficients d'occupation des Sols - COS), les lotissements ont été autorisés dans des secteurs peu adaptés ( ex: Champeigné).
On assiste donc à la construction de petits terrains ( exemple opération foncière réalisée par la ville pour l'achat du parc de Mazières) où des divisions parcellaires par des particuliers disposant de terrains assez grands pour implanter deux ou trois habitations .
La ville s'est toutefois opposée aux immeubles de grandes hauteurs ( qui auraient pu devenir la règle) et favoriser l'intégration de petites opérations locatives dans le bâti existant .Pas de "bétonnage" comme on pourrait l'évoquer .
2 opérations seront livrées en 2020 pour tendre progressivement vers l'objectif : La Gare-Rue de la Mairie .Le futur éco-quartier de la Borde renforcera la mixité avec 35% de logements locatifs en habitat "intermédiaire" ( individuels sur 2 niveaux avec accès séparés)
La loi a également interdit d'interdire de nouvelles formes architecturales pour lutter contre les passoires thermiques . L'habitat dit "traditionnel" cohabite avec des architectures bioclimatiques dont les formes et matériaux peuvent surprendre . L'architecture contemporaine a ainsi fait son apparition dans nos communes . On aime, on n'aime pas … Rien n'y fera il faudra s'habituer à ces évolutions nées de la volonté du législateur .
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