Bafouant le principe de libre administration des collectivités locales l'Etat a décidé d'encadrer leurs dépenses de 1,2% en 2018 sans tenir compte de leurs capacités à conquérir des recettes supplémentaires .
Un objectif inatteignable dés lors que la simple augmentation annuelle de la masse salariale est supérieure aux contraintes fixées ( Glissement vieillesse technicité: GVT)
D'autant moins que l'Etat continue à déverser sur les collectivités des compétences nouvelles : ouverture le dimanche des bibliothèques, scolarisation obligatoire dés 3 ans, gestion du risque d'inondation .... sans la moindre recette nationale.
Un challenge qui doit conduire la Métropole naissante à trouver près de 5 millions d'euros d'économies alors même qu'elle a pris en charge de très importantes compétences en 2017: eau,voirie,urbanisme, pompes funèbres,défense incendie ....
Un coup de rabot à attendre sur des prestations (ex: suppression du prêt à taux zéro pour les primo accédants à la propriété)
Pour la première, fois depuis 2001 la taxe d'ordures ménagères va légèrement progresser passant d'un taux de 8,78% à 8,96%.
Les taux votés par la métropole en 2018:
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